❤︎ Liquid Sky (Slava Tsukerman, 1983)
Mon frangin m'avait fait part de son déplaisir à voir des films faire genre qu'ils ont plein de trucs à raconter alors qu'ils reposent tout entier sur une seule grosse blague. Quand il me disait ça, je pensais à des trucs comme l'infâme Tusk de Kevin Smith, aussi marrant que d'être enfermé dans un apparte sans meubles avec un mec défoncé, son laptop et un dossier de vidéos téléchargées sur Ogrish - et pas d'internet, bien entendu (je concède que c'est très 2005 comme situation mais vous voyez l'idée). Liquid Sky repose en grande partie sur une blague somme toute assez répugnante, et a même un perso d'enquêteur à côté de la plaque comme dans Tusk, mais c'est un film beaucoup moins antipathique, et ça, il le doit bien entendu à son esthétique (je l'ai vu en remasterisé, sans doute beaucoup plus détaillé que ce que les gens pouvaient en voir à l'époque) et son sens de l'humour autrement plus fin (en tout cas je trouve l'OST shitpost au Fairchild très amusante). N'allez pas croire que ce film n'est que "vibes" de "hipstes" : on y voit très bien, trop bien peut-être, ce qu'il y a de pourri derrière les looks. Trigger warning.
❤︎ Le Cuirassé Potemkine (Sergueï Eisenstein, 1925)
Je n'avais même pas vu la scène de l'escalier avant, juste quelques images fixes dans je ne sais quel bouquin. Du coup, ça m'a fait penser au passage dans 1984 (Mil neuf cent quatre-vingt-quatre ?) où le héros décrit un film de propagande hardcore avec des civils qui se font zigouiller sous les cris de joie du public. Sauf qu'en y repensant, je me suis rappelé que les civils en questions étaient des Juifs. Dans Le Cuirassé Potemkine, y'a un civil qu'on voit venir à dix kilomètres et qui dit "à bas les Juifs" avant de se faire immédiatement lyncher par la foule et la caméra. C'est pas tout à fait la même chose.
(je sais que selon Thomas Pynchon, Orwell ne se préoccupait pas beaucoup de l'antisémitisme quand il a écrit 1984, mais la précision est bien dans le livre, et elle l'est aussi dans le film)
❤︎ Le chagrin et la pitié : la France de Vichy dynamitée (Joseph Beauregard, 2024)
Regardez quand même le film d'abord.
Fanon (Jean-Claude Barny, 2025)
X-Men: Days of Future Past (Bryan Singer, 2014)
❤︎ Thelma et Louise (Ridley Scott, 1991)
Va t'faire foutre, pignouf !
La Nouvelle Vague - Une bande à part (Florence Platarets, 2022)
Mickey 17 (Bong Joon-Ho, 2025)
❤︎ Les Femmes au balcon (Noémie Merlant, 2024)
Quand j'ai maté The Substance l'autre jour, je m'étais dit (comme beaucoup de monde) que c'était pas très subtil comme film, puis je me suis dit qu'en fait, on a les satires que l'on mérite. Celui-là, c'est pareil. Enfin, c'est quand même très différent de The Substance pour le reste, dans ses qualités (c'est Marseille bébé) comme dans ses défauts (on a parfois l'impression de mater 3 films mélangés, dont un qui montre de façon très crue les violences faites aux femmes, et un autre avec – littéralement – des blagues de pets), mais dans les deux cas, ils crient à la gueule du spectateur (notez l'absence d'écriture inclusive) un message qu'il est censé connaître depuis cinquante ans et qui, force est de le constater, a toujours du mal à rentrer en 2025. Et contrairement à The Substance, il semblerait que ce film n'ait pas bien marché ; c'est dommage, il le méritait.
❤︎ Omar Gatlato (Merzak Allouache, 1977)
Il ne se passe pas grand-chose dans ce film. Le mec va au taf, puis chez le boucher, puis au cinoche (y'a que des mecs), puis il se pose avec ses potes qui parlent pas, il retourne au taf, au théâtre (que des mecs aussi), à un mariage (non mixte), au foot, bref : on s'éclate sous Boumediene. Mais apparemment ça enregistrait des bootlegs d'OST de Bollywood à cette époque, et c'est ce genre de détails documentaires qui me fait apprécier ce genre de films. Ah et c'était la version télé, donc va savoir, y'avait ptet des scènes coupées.
À la poursuite du diamant vert (Robert Zemeckis, 1984)
Youssef Salem a du succès (Baya Kasmi, 2023)
Fotogenico (Benoît Sabatier, Marcia Romano, 2024)
Dick Tracy (Warren Beatty, 1990)
The Substance (Coralie Fargeat, 2024)
Lacombe Lucien (Louis Malle, 1974)
Two Distant Strangers (Travon Free, Martin Desmond Roe, 2021)
Tickled (David Farrier, Dylan Reeve, 2016)
Avril et le monde truqué (Christian Desmares, Franck Ekinci, 2015)
❤︎ Fast & Furious 7 (James Wan, 2015)
Hé, il était mieux celui-là !
❤︎ It Was On Earth That I Knew Joy (Jean-Baptiste de Laubier (Para One), 2010)
Bon y'a des trucs un peu cliché, mais c'est cool de voir comment Para One a assemblé des bouts de (ce qui ressemble à) des films de vacances pour en faire une intrigue post-apo personnelle. Je l'ai vu en 360p sur Vimeo et j'ai même pas trouvé l'image dégueu.
Fast & Furious 6 (Justin Lin, 2013)
❤︎ The Foul King (Kim Jee-Woon, 2000)
J'ai déjà vu un film où un monsieur-tout-le-monde devient catcheur, enfin je crois que c'était ce qui se passait dans Nacho Libre avec Jack Black, je ne m'en rappelle plus très bien. J'ai aussi vu des films où un monsieur-tout-le-monde devient justicier, ou simplement, des films où un monsieur-tout-le-monde se jette à corps perdu dans une activité nouvelle pour surmonter ses problèmes. The Foul King est peut-être le meilleur que j'ai vu dans cette catégorie. Ce n'est pas seulement un super film de catch (j'y connais rien en catch mais j'ai adoré la façon dont c'est montré), c'est aussi une comédie maîtrisée sur un personnage touchant sans devenir gênant, et dont le film ne se paye jamais la tête. Il y a une sous-intrigue professionnelle qui m'a un peu échappé, mais en dehors de ça, j'ai trouvé ça efficace.
L'Aube des damnés (Ahmed Rachedi, 1)
Fast & Furious 5 (Justin Lin, 2011)
Fast & Furious 4 (Justin Lin, 2009)
Fast & Furious : Tokyo Drift (Justin Lin, 2006)
Fast and Furious (Rob Cohen, 2001)
❤︎ Poltergeist (Tobe Hooper, 1982)
Il y a des films qui commencent comme Poltergeist - avec un léger humour noir qui donne le ton - mais qui ne finissent pas comme Poltergeist, et qui renoncent un peu trop vite à leur ironie. J'étais étonné de voir que l'équilibre se tient dans ce qui est quand même un vieux truc de 1982, avec cette ambiance de la série télé nostalgique que j'ai toujours pas vu là. OK, peut-être que c'est un film d'horreur qui se croit trop malin pour faire vraiment peur, mais perso, j'aime bien.
Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma, 2019)
City of Darkness (Soi Cheang, 2024)
❤︎ Les Sorcières de l'Orient (Julien Faraut, 2021)
Un documentaire plus esthétique qu'informatif. Le réal veut faire parler les volleyeuses et les images d'archives, et par "faire parler" il faut comprendre les filmer regarder au loin avec leur voix en off, ou passer la quasi-totalité de Machine Gun de Portishead sur leur entraînement hardcore, ou montrer 3 minutes de JO nazis et d'Hiroshima pour s'assurer qu'on ait bien capté le délire. Mais je me plains de pas grand-chose : j'y connais que dalle en volley-ball et j'ai beaucoup aimé voir ça.
Roméo doit mourir (Andrzej Bartkowiak, 2000)
Le Maître d'armes (Ronny Yu, 2006)
❤︎ La cabina (Antonio Mercero, 1)
Paraît que les générations successives d'Espagnols adorent à chaque redif. J'ignore ce que ça dit sur la pertinence d'une histoire écrite trois ans avant la mort de Franco. En tout cas c'est sympa à regarder encore aujourd'hui.
❤︎ Wicked City (Peter Mak Tai-Kit, 1992)
Écoutez moi j'ai trouvé ça mieux que l'anime voilà
La sociologie est un sport de combat (Pierre Carles, 2001)
❤︎ Zazie dans le métro (Louis Malle, 1960)
L'aspect de Zazie dans le méteo qui m'intéressait le plus dans le bouquin n'est pas dans le film, ou alors habilement dissimulé sous une bonne couche de sucre. Peut-être qu'on le voit mieux dans les BD ou la pièce de théatre ou la comédie musicale ? En tout cas j'aurais dû me douter que le film de Louis Malle (et William Klein ?) allait édulcorer les aspects les plus sulfureux du bouquin. Il reste très beau à voir, une prouesse technique qui rend le Paris de 1959 étonamment lumineux, et un rythme de malade où il se passe une dinguerie toutes les dix secondes. Lisez quand même le livre, vous verrez ce que je veux dire.
❤︎ Furiosa - Une saga Mad Max (George Miller, 2024)
Il y a quelques années, j'avais récupéré une pile de vieux Charlie Mensuel dans lesquels j'avais notamment découvert les BD de Guido Buzzelli, avec ses univers de post-apo glauques où tout le monde est devenu violent et cinglé, et où honnêtement je m'ennuyais un peu parce que je n'y comprenais rien (le fait qu'il manquait des épisodes n'aidait pas). Furiosa m'a fait repenser à ces BD, mais je m'y suis davantage amusé. George Miller est vraiment très fort pour filmer de l'action, y compris (et surtout) quand il y a moins de choses à l'écran : parfois, c'est juste une seule voiture qui poursuit une autre, et ça marche. Le reste est plaisant, jamais prétentieux, jamais écrasant : l'efficacité d'une BD qui te montre un truc dans une case et passe à autre chose à la suivante. Chris Hemsworth ne m'a pas fait hurler de rire mais ce n'est pas grave, je n'étais pas venu pour ça.
❤︎ Grizzly Man (Werner Herzog, 2005)
Vous imaginez si YouTube existait en 2003 ? Si, au lieu de parler tout seul (ou à sa copine) au milieu de nulle part, Timothy Treadwell avait découvert qu'il pouvait parler au monde entier ? Les sombres hypothèses qu'émettent ses proches et Herzog sur la psyché de cet homme et ce qui l'a mené à sa perte auraient-elles été les mêmes ? Dans son mal-être et son aveuglement, Treadwell se révèle une créature du passé, mais en même temps quelqu'un de pas si éloigné de nous, qui voyons bien ce que nous voulons voir dans le regard d'un ours.
The Future (Miranda July, 2011)
Julie (en 12 chapitres) (Joachim Trier, 2021)
❤︎ Spider-Man: Across the Spider-Verse (Joaquim Dos Santos, Kemp Powers, Justin K. Thompson, 2023)
Ce n'est qu'une moitié de film (comme le Dune de Villeneuve d'ailleurs), mais j'apprécie beaucoup d'y voir des trucs que le précédent n'osait pas faire : parler vite, mitrailler les gags, et montrer des personnages secondaires beaucoup plus intéressants que les Spider-faire-valoir du 1er. Et visuellement c'est la fête à la saucisse mais vous le savez déjà.
Sonic 2, le film (Jeff Fowler, 2022)
Les Anges de Boston 2 : La Toussaint (Troy Duffy, 1)
❤︎ Caché (Michael Haneke, 2005)
👀
Snake Eyes (Brian De Palma, 1998)
❤︎ Phantom of the Paradise (Brian De Palma, 1974)
C'est marrant de voir les critiques de l'époque reprocher au film d'être une parodie d'un truc déjà parodique en soi, à savoir le glam rock des 70s (voire le rock en général). C'est pourtant ça qui lui permet d'échapper à la ringardise à mes yeux (ça et de Palma qui fait mumuse avec sa caméra bien entendu). Je ne vais peut-être pas apprendre toutes les chansons par cœur mais je vais carrément me faire une photo de profil Beef un jour où l'autre.
Jodorowsky's Dune (Frank Pavich, 2013)
V for Vengeance (Kelly Halihan, 2022)
Dune - Deuxième partie (Denis Villeneuve, 2024)
« Orange mécanique » - les rouages de la violence (Benoît Felici, Elisa Mantin, 2023)
❤︎ Crime Story (Kirk Wong, Jackie Chan, 1993)
Jackie Chan n'est pas content ! Bon, il n'est pas aussi torturé que Chow Yun-fat, mais ne vous attendez pas à le voir se battre à poil avec des assiettes dans celui-là (quoique c'est toujours une très mauvaise idée d'avoir un Jackie Chan pas content en face de soi, même - et surtout - quand il y a du mobilier entre vous deux). Le film consacre donc pas mal de temps à montrer des condés courir dans tous les sens et des fusillades outrancières dans lesquels Jackie Chan n'a même pas l'occasion de tataner des gens. On ne peut pas tout avoir, mais c'est pas grave, les cascades sont peut-être plus terre-à-terre qu'avant mais les images sont vachement belles. Y'a même des bouts de la citadelle de Kowloon qui explosent à la fin.
They Shot the Piano Player (Javier Mariscal, Fernando Trueba, 2023)
❤︎ Mystery Train (Jim Jarmusch, 1989)
Bon j'avoue, j'espérais qu'il y aurait un train mystérieux dans ce film, ou un mystère dans un train, et ce n'était pas exactement ça : en fait c'est trois sketchs où papotent des musiciens connus, des jolies filles et des beaux gosses (et Steve Buscemi). On pourrait dire que c'est "tarantinesque" alors que c'est sorti 5 avant Pulp Fiction. Ça ne raconte peut-être pas grand-chose mais c'est sympa à regarder.
Guava Island (Hiro Murai, 2019)
❤︎ Vermines (Sébastien Vaniček, 2023)
Il y a quelques années, j'avais vu Le Manoir, un film d'horreur un peu rigolo avec Jérôme Niel qui faisait tout ce qu'il ne fallait pas faire dans de ce genre d'exercice. Vermines, c'est un autre film d'horreur un peu rigolo avec Jérôme Niel qui fait exactement l'inverse. Autant le film se débrouille moins bien sur les scènes d'action (moi qui déteste les araignées, je l'ai trouvé un peu pudique, c'est dire), autant l'écriture fonctionne vraiment bien, et donne aux personnages l'épaisseur nécessaire pour qu'on s'attache à eux lorsque les sales bêtes débarquent. Je ne suis pas sûr que les arènes de Picasso soient aussi dégueulasses à l'intérieur, mais sinon c'est chouette.
❤︎ Mars Express (Jérémie Périn, 2023)
J'avais vu Périn (que devient le frangin d'ailleurs ?) et Sarfati être un peu barges sur la saison 1 de Lastman, puis très barges sur Crisis Jung ; avec Mars Express, j'ai l'impression qu'ils veulent prouver qu'ils savent aussi faire des choses normales. Ma foi : au-delà des défauts les plus flags du film (notamment la perso principale que je trouve ni bien écrite ni bien interprétée), je me demande si l'assemblage d'idées qui forme le film parvient à en faire un tout cohérent. Viens-je de voir une porte ouverte sur un univers de SF débordant de possibilités, ou bien une enquête policière plan-plan dans une enclave de riches où les robots sont exactement aussi cons que les humains ? Je tire sur l'ambulance, OK, mais je suis bien content (vous l'avez ?) d'avoir vu ce film, et j'espère que ça ne prendra pas 5 ans de plus aux réalisateurs (ou à d'autres inspiré.e.s) pour en sortir un autre comme ça.
❤︎ À toute épreuve (John Woo, 1992)
Un film plus bizarre que The Killer, et donc plus intéressant à mes yeux. On y trouve des exécutions de civils et des punchlines nihilistes juste à côté de solos de saxs et de blagues de mauvais Luc Besson. C'est pas le genre de films d'action que je préfère, mais dans son genre (munitions illimitées et sbires qui respawnent de partout), c'est certainement un des meilleurs au monde.
❤︎ The Killer (John Woo, 1989)
Autant les colombes dans Volte-Face et Mission Impossible 2 j'avais trouvais ça ringard, autant là ça se justifie parfaitement. Le film est d'une sincérité absolue dans ses sentiments, et fait passer ces derniers avant tout le reste, ce qui n'est pas grave car le reste est très bien fait, surtout les fusillades. Va comprendre pourquoi Tsui Hark ne voulait pas entendre parler de ce film.
La dialectique peut-elle casser des briques ? (René Viénet, Tu Kuang-Chi, 1973)
❤︎ Le Règne animal (Thomas Cailley, 2023)
Je suis content de voir que le cinéma de Julia Ducournau fait des émules, et qu'on fait de plus en plus de films fantastiques/horrifiques qui s'ancrent dans un univers bien français voire régionaliste. Certes, dans celui-là, le côté artificiel (qu'on ressent dès le début il est vrai) prend le dessus un peu trop souvent et gâche le côté comique (volontaire j'espère) de certaines situations décalées, mais je trouve assez admirable qu'en dépit de son idée de départ casse-gueule et de ses effets spéciaux économiques, le film arrive à ne pas sombrer dans le ridicule, sauf peut-être à un moment très précis que seul un tordu comme moi trouvera rigolo. Il faut continuer sur cette voie.
❤︎ Punishment Park (Peter Watkins, 1971)
Un moment d'égarement (Claude Berri, 1977)
Pacific Rim (Guillermo del Toro, 2013)
Machines in Flames (Andrew Culp, Thomas Dekeyser, 2022)
Algorithmes - Vers un monde manipulé (Dorothe Dörholt, 1)
Cybermonde - L'avenir c'est maintenant (Charles Ferguson, Shimon Dotan, 1)
❤︎ L'Œuf de l'ange (Mamoru Oshii, 1985)
Du gothic punk muet, monochrome et trempé, comme ce monde dans Hollow Knight là. Le réalisateur lui-même dit ne pas comprendre ce que raconte son film, alors qu'il n'a fait que des films incompréhensibles après celui-là - j'avoue que j'ai dû mater GITS Innocence et Avalon quand je venais d'entrer au lycée, donc ils ne sont peut-être pas si "incompréhensibles" que dans mes souvenirs. Mais même sans comprendre quoi que ce soit, c'est assez beau comme film, je trouve.
Comment le streaming a mangé la musique (Sophian Fanen, Benoît Pergen, 2023)
René Carmille, un hacker sous l’Occupation (Youssr Youssef, 2022)
Fumer fait tousser (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2022)
Les Déguns (Cyrille Droux, Claude Zidi Jr., 2018)
❤︎ Les Guignols, les dix premières années (Patrick Menais, 1999)
Nettement supérieur aux compilations des 15 et 20 ans sorties en DVD ensuite, et ce grâce aux interviews des scénaristes, mais aussi des personnalités concernées, de certaines qui ne le sont pas, et même d'enfants qui semblent comprendre pas mal de trucs aux Guignols malgré leur âge. Il est fort ce Patrick Menais.
❤︎ Yannick (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2023)
Je me demande si Dupieux ne fait pas là son film le plus "social" (je n'ai pas vu Fumer fait tousser). Yannick est-il ici un working class hero ou une caricature emplie de mépris parisianiste ? La tirade de Pio Marmaï est-elle une marque de compassion envers les comédiens de théâtre, ou un sarcasme cruel de la part d'un acteur qui, dans l'absolu, est bien en train de jouer au cinéma (et on sait que Dupieux a bâti sa carrière sur ce genre de mise en abyme) ? Je n'ai pas la réponse à ces questions, mais j'ai tout de même plus rigolé que devant Mandibules.
❤︎ Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
J'ai enfin vu Casablanca, 25 ans après avoir maté la version avec Bugs Bunny (Carrotblanca, Douglas McCarthy, Spike Brandt et Tony Cervone, 1995). Il s'avère que l'original était déjà un film rigolo, parfois même en pleins moments mélodramatiques, avec une ironie qui tombe à point nommé pour faire accepter cette version tout de même très glamour du Maroc sous Vichy, où on entend des gens plaisanter sur leur sort dans toutes les langues sauf l'arabe. Je n'ai pas trop saisi non plus ce qu'Ingrid Bergman trouvait à ce bellâtre de Bogart, mais c'est la partie des films que je comprends le moins de toute manière. Le reste est fun !
Parvana, une enfance en Afghanistan (Nora Twomey, 2017)
Oppenheimer (Christopher Nolan, 2023)
❤︎ L'Oeil, le pinceau et le cinématographe - Naissance d'un art (Stefan Cornic, 2021)
Un chouette complément à la compilation "Lumière !" de Thierry Frémaux, que j'ai déjà liké sur ce site
❤︎ La Montagne sacrée (Alejandro Jodorowsky, 1973)
Oui, y'a des scènes crado mais beaucoup de moments vraiment jolis, et oui il se passe des trucs bizarres mais l'histoire n'est pas si difficile à suivre. Par moments, la mise en scène a 10 ou 20 ans d'avance sur le cinéma à la mode. À voir en restant parfaitement lucide.
Super Mario Bros, le film (Aaron Horvath, Michael Jelenic, 2023)
Fin de concession (Pierre Carles, 2010)
❤︎ Rai Rayi (Walid Cheikh, 1)
Une tranche de vie dans l'Algérie rurale qui m'a parue bien familière, même si son héros n'est pas de ceux qu'on croise tous les jours.
Enfin pris ? (Pierre Carles, 2002)
❤︎ Pas vu pas pris (Pierre Carles, 1998)
Il n'y a pas forcément besoin de lire la réponse d'Hector Obalk pour capter qu'il n'y a aucune révélation explosive dans le bout de off qui nous est montré au début du film. Mais ce qui est fascinant, c'est que de ces 3 premières minutes démarre un empilement méta où on assiste à des réactions à cette vidéo, puis aux réactions à ces réactions, puis à une autre réaction aux réactions de ces réactions, jusqu'à une scène post-générique et on pourrait même dire que ça continue dans l'(auto ?)interview d'Obalk et la dispute qui s'ensuit (ou précède ??) avec Pierre Carles. Et puis, quelque soit la facette sous laquelle je regarde ce film (celle du canular, de l'imposture, etc.), j'y vois toujours en son milieu deux des hommes les plus puissants d'un des pays les plus puissants raconter que le peuple se réjouit qu'on donne plus de pouvoir à la police.
Televisions, histoires secretes (Maurice Dugowson, Marie-Eve Chamard, Philippe Kieffer, 1996)
Danton (Andrzej Wajda, 1983)
Uncut Gems (Benny Safdie, Josh Safdie, 2019)
L'empire de l'or rouge (Xavier Deleu, Jean-Baptiste Malet, 1)
Omar la fraise (Elias Belkeddar, 2023)
❤︎ Beau is Afraid (Ari Aster, 2023)
À chaud, forcément, je suis un peu décontenancé de ne pas retrouver les subtilités de Midsommar (oui, j'ai trouvé Midsommar subtil). Mais comme Ari Aster sait toujours bien tenir une caméra, on peut supporter de le voir aligner toutes ses névroses l'une derrière l'autre à un rythme glacial. Moi y'a un running gag sur les couilles je rigole.
❤︎ Mad God (Phil Tippett, 2022)
Un film d'animation bien rétro, avec des monstres biomécaniques et de la cruauté gratuite. C'est très propre comment c'est sale.
Les Ripoux (Claude Zidi, 1984)
❤︎ L'Été meurtrier (Jean Becker, 1983)
Pas facile d'être une girlboss au Vaucluse, surtout dans un film français des années 80 où tout le monde vous traite trop mal, y compris le compositeur qui spoile tous vos plans avec des effets ringards. Comme beaucoup de films de cette période (notamment celui que j'ai maté juste avant, qui a aussi le mot "été" dans le titre), le vrai antagoniste c'est le patriarcat, qui corrompt tout y compris Alain Souchon qui avait l'air pourtant si gentil. Mais pas comme beaucoup de films de cette période, celui-ci a une pointe d'ironie salvatrice sans laquelle il perdrait beaucoup de sympathie. On a même l'impression que le réal rushe exprès la fin (grotesque) tellement il a conscience que c'est pas l'intérêt. J'étais content de voir la région de ma jeunesse et Adjani qui est bien plus cool que dans Subway.
L'Été en pente douce (Gérard Krawczyk, 1987)
❤︎ La Dernière Reine (Damien Ounouri, Adila Bendimerad, 2023)
Le film n'est pas toujours aussi classe qu'il voudrait l'être, et se retrouve un peu coincé dans ses intrigues de palais, mais il a aussi des moments de cinéma vraiment réussis, et surtout c'est pas tous les jours qu'on peut voir une fresque historique algérienne aussi généreuse. Il nous faut plus de films comme celui-là.
After Hours (Martin Scorsese, 1985)
❤︎ Les Anges déchus (Wong Kar-Wai, 1995)
Un film de poseur, probablement, mais un joli film quand même. Une caméra qui se faufile dans une grande ville la nuit, ça suffit à me rendre heureux.
Sous emprise (David M. Rosenthal, 2022)
❤︎ Speed Racer (Lilly Wachowski, Lana Wachowski, 2008)
c'est Sin City mais pour les adultes
❤︎ Beautés empoisonnées (David Mirkin, 2001)
C'était complètement con et j'ai bien aimé, et pas juste parce que Jennifer Love Hewitt s'habille exactement comme les meufs du lycée.
Le Redoutable (Michel Hazanavicius, 2017)
❤︎ À couteaux tirés (Rian Johnson, 2019)
Moi vous savez, à part Ace Ventura et le Agatha Christie que je viens de lire, j'en ai pas vu ni lu beaucoup des whodunit. Alors chais pas, c'est cool ?
❤︎ The Death of “Superman Lives”: What Happened? (Jon Schnepp, 2015)
"Development hell doesn't happen with no-name directors. It happens only with famous directors the studio doesn't dare break up with. And that's how you end up for two years just polishing a turd until finally somebody walks away, at great cost" (Sylvain Despretz)
Menteur, menteur (Tom Shadyac, 1997)
❤︎ Tucker (Francis Ford Coppola, 1988)
Un film à l'ancienne, dans beaucoup de sens du terme. Tout n'est pas net dans cette "histoire vraie" d'entrepreneur gentil, naïf et seul contre tous (Coppola ?) aux idées folles et peu d'égards pour la sécurité de ses collaborateurs (Apocalypse Now ?) et dont les rêves finissent en banqueroute (American Zoetrope ?), et il faut se retenir de penser à un autre constructeur de voitures plus proche de nous au génie discutable, mais le savoir-faire est là, ça joue bien, c'est bien filmé. À poser quelque part à côté de l'Ed Wood de Tim Burton, un autre portrait bienveillant de loser magnifique dans l'Amérique d'après-guerre, sorti six ans après celui-là.
❤︎ Mean Streets (Martin Scorsese, 1973)
Oui, c'est à cause de ce film que tous les étudiants en cinéma veulent filmer des gens qui rentrent dans une pièce au ralenti sur fond de Rolling Stones. Et oui, à 33 ans révolus, j'en ai toujours rien à cirer des histoires de mafieux. Il n'empêche que Mean Streets est suffisamment énergique et inspiré pour nous immerger dans son univers, même en ayant vu celui-ci revisité à toutes les sauces dans des films et séries sortis plus tard.
❤︎ Nomads (John McTiernan, 1986)
Le premier film de John McTiernan n'est pas un bon John McTiernan. C'est même un film assez ringard qu'on va surtout regarder aujourd'hui pour rigoler, particulièrement en VF où Sexy Pierce Brosnan se retrouve avec un agzent allemand de dessin animé, prend en photo des loubards nanar comme si c'était des guerriers massai et développe des théories surnaturelles à faire frémir un ministre de l'Intérieur, le tout avec une bande-son hard rock et de la fumée 80s partout bien entendu. Mais, et c'est important, un autre regard peut être porté sur ce film, comme l'a fait Arnold Schwarzenegger avant d'embaucher son jeune réalisateur pour tourner Predator. Saurez-vous déceler son talent, vous aussi ?
❤︎ RRR (S.S. Rajamouli, 2022)
Bon, je ne me porte pas garant des aspects politiques du film vis-à-vis de son traitement de l'histoire et de la société indiennes, je ne suis pas familiarisé avec ces enjeux. Mais sans quoi c'est de la patate. On s'éclate comme devant un bon anime. Je ne sais pas quoi dire de plus.
❤︎ M. Butterfly (David Cronenberg, 1993)
Quand Song demande à sa contrôleuse du PCC "savez-vous pourquoi seuls les hommes avaient le droit d'interpréter des femmes à l"opéra ?" et que celle-ci suppose que c'est la faute du patriarcat, Song lui répond "non", puis énonce sa célèbre réplique, qui pourtant ne dit absolument pas le contraire de la contrôleuse. C'est donc ça, M. Butterfly, un film apparemment vidé de l'humour noir de la pièce de théâtre dont il est issu, mais qui cependant ne manque pas d'ironie, en épousant le regard de son personnage aussi colonialiste et naïf qu'éperdument amoureux. Une histoire peut-être moins folle que l'histoire vraie qui l'a inspirée, mais qui reste bien racontée. Et pendant 30 secondes, on a droit à Mai 68 vu par Cronenberg, ce qui est toujours bon à prendre.
La Couleur hors de l'espace (Richard Stanley, 2020)
❤︎ Speed (Jan de Bont, 1994)
Un premier quart d'heure avec une concentration remarquable de lexique génital masculin ("entre ces deux mecs-là y'a toutes les couilles du monde"), et une réplique totalement surréaliste, même pour l'époque, de Sandra Bullock que je refuse de vous spoiler, c'est tout le sel d'un Die Hard-like qui est probablement parmi les meilleurs de sa catégorie, et il y en a eu beaucoup à cette époque. Ah et j'ai la même montre que Keanu Reeves.
❤︎ Ne coupez pas ! (Shin'ichirô Ueda, 2017)
Au début, je n'étais pas convaincu. Et puis, quand on accepte le film pour ce qu'il est réellement, il devient nettement plus agréable. Curieux de savoir comment le remake français s'en distingue.
Un talent en or massif (Tom Gormican, 2022)
Casque bleu (Gérard Jugnot, 1994)
Hellraiser III (Anthony Hickox, 1992)
❤︎ Hellraiser II : Les Écorchés (Tony Randel, 1988)
Dans Hellraiser II, les prémices de l'histoire ne sont plus qu'un prétexte pour nous emmener dans un pot-pourri de visions d'horreur plus ou moins kitsch, avec un méchant qui ne s'exprime qu'en one-liners et aucun scrupule scénaristique. C'est gratuit donc c'est bon. J'espère que les suites vont plus loin dans le death metal. (spoiler : ce n'est pas le cas du 3)
❤︎ Hellraiser - Le Pacte (Clive Barker, 1987)
Comme je m'en doutais, j'avais déjà vu ce film avant même d'avoir vu ce film, tellement il a repris plein de clichés de l'horreur à son compte, avant d'être repris à son tour par d'autres films et parodies. J'imagine que c'est la marque des classiques. Et c'est pas si mal filmé que ça en plus.
Grosse Fatigue (Michel Blanc, 1994)
❤︎ Faux-semblants (David Cronenberg, 1988)
À un moment donné dans Faux-semblants (spoilers du coup), un des deux Jeremy Irons fait venir deux escorts jumelles. La scène s'arrête avant qu'on ne les voie coucher tous les trois ensemble ; c'est après tout un fantasme assez connu. Un threesome avec deux sœurs jumelles, ce n'est pas traité ici comme quelque chose d'intriguant. Par contre, l'idée que deux frères jumeaux (que personne ne peut distinguer ! sauf le spectateur au bout de 30 secondes) s'échangent une meuf et partent en cacahouète ensuite est la base de *tout le reste du film*, avec des moments certes touchants mais aussi beaucoup d'envolées dignes d'un greentext 4chan sur les cucks et autres expressions dégradantes sur l'anatomie féminine que je ne répéterai pas ici. L'ambiance visuelle froide et bourgeoise de yuppie à la American Psycho en rajoute presque au grand-guignol. Jeremy Irons l'a parfaitement compris. Au point où j'en suis dans mon aventure Cronenberg, ce n'est plus ça qui m'étonne (et j'ai déjà vu le film qu'il a fait après).
❤︎ Dead Zone (David Cronenberg, 1983)
Au début je n'accrochais pas trop : je craignais une adaptation de Stephen King qui sent le salon de grand-mère. Mais passé l'intro, Christopher Walken fait ce qu'il faut faire : il se révolte. Pas aussi brillant de pathétique que Max Renn et Seth Brundle mais ça nous aide à embarquer avec lui à travers cette histoire plutôt basique dans ce Maine/Canada tout gris. Et le film lui donne enfin un ennemi de taille en la personne de Martin Sheen, qui joue un des persos les plus funs que j'ai pu voir dans un Cronenberg. Ces gueules apportent un peu de dérision sans laquelle le film m'aurait probablement beaucoup moins plu.
Prey (Dan Trachtenberg, 2022)
❤︎ Scanners (David Cronenberg, 1981)
Comment pourrais-je ne pas mettre un cœur au film où la texte explose ? Pourtant Scanners n'est pas le film le plus haletant de Cronenberg, il faut rester accroché à l'intrigue et tolérer certains tics visuels datés, peut-être trop parodiés depuis. La musique d'Howard Shore est vénère. Le complot remonte très loin. Les bases de ce qui fera la force de Videodrome sont là : il y a même des séquences montrées sur des écrans de télé.
Chromosome 3 (David Cronenberg, 1979)
Nope (Jordan Peele, 2022)
❤︎ Rage ! (David Cronenberg, 1977)
Je n'avais pas osé mettre un cœur sur Frissons, dont le concept a un peu trop mal vieilli à mes yeux, et dont il faut attendre la fin pour voir le grand-guignol transcender le film. En comparaison, Rage se transforme beaucoup plus vite, et les progrès techniques de Cronenberg se voient à l'écran : tout cela donne un film plus moderne, dont les tropes peuvent se retrouver dans des sous-genres entiers contemporains, du film d'épidémie à la tueuse qui s'en prend aux hommes qui la convoitent.
Frissons (David Cronenberg, 1975)
Balle perdue (Guillaume Pierret, 2020)
La Cité interdite (Yoshiaki Kawajiri, 1987)
Bullet Train (David Leitch, 2022)
❤︎ Strange Days (Kathryn Bigelow, 1995)
C'est l'an 1999 tel qu'imaginé en 1994 ! Avec de la fumée partout, du gangsta rap, des émeutes et des MiniDisc! Des cadrages penchés, des répliques vulgaires et des coups de poing bruités ! Si comme moi, vos endroits préférés de Cyberpunk 2077 (que je n'ai toujours pas fini) étaient les coursives dégueu éclairées au néon qui mènent aux boîtes de nuit indus, vous devriez apprécier Strange Days.
❤︎ House (Nobuhiko Ôbayashi, 1977)
Je ne sais pas pourquoi, mais je m'attendais à une sorte de Suspiria à la japonaise, peut-être que j'ai mal interprété les images que j'en ai vu, ou peut-être on m'a menti. Je ne vous mentirai pas : c'est un des films les plus sympas que j'ai vu ces derniers temps. Allez plutôt le voir avant que je vous le gâche en vous expliquant pourquoi.
❤︎ L'Enfer des armes (Tsui Hark, 1980)
C'est le troisième Tsui Hark que je regarde après Piège à Hong-Kong et Time and Tide, autrement dit j'ai pas encore totalement l'habitude. Tout se passe très vite, tout le monde se rentre dedans avec fracas, l'intrigue succombe peu à peu sous les coups que les personnages se portent à grand renfort de sang à la tomate et de cocktails Molotov. Dès que ça parle en anglais, on se croirait dans la rubrique extraits de Nanarland. Mais bien entendu le film est meilleur que ça. Comme les autres Tsui Hark, j'imagine qu'il gagne à être revu.
Reprise (Kenji Ouellet, 1)
❤︎ Scale (Joseph Pierce, 1)
De la rotoscopie à la Scanner Darkly très soignée. J'aimerais voir plus de films avec ce genre de look.
❤︎ SOS Extase (Esteban Sanchez del Rio, 1)
J'aime bien le look du héros.
Toothless (Andrea Guizar, 1)
Her Violet Kiss (Bill Morrison, 1)
Furie (Julia Siuda, 1)
Hideous (Yann Gonzalez, 2022)
❤︎ Un chien andalou (Luis Buñuel, 1929)
tb la ref à eva
❤︎ Paris secret (Edouard Logereau, 1965)
Je n'avais jamais vu de mondo avant (Cannibal Holocaust ne compte pas il me semble) et je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi propre. J'aurais du mal à le qualifier de nanar. La netteté du transfert et des vues du Paris des années 60 a beaucoup contribué au plaisir de la vision.
Sexy Beast (Jonathan Glazer, 2001)
Ninja Scroll (Yoshiaki Kawajiri, 1993)
❤︎ Everything Everywhere All at Once (Daniel Kwan, Daniel Scheinert, 2022)
Et si Rick et Morty était écrit par des idéalistes ? Tout n'est pas parfait à mes yeux dans ce film, le montage en flashback permanent peut rebuter, certains gags aussi (mais ça n'a rien de surprenant quand on a vu Swiss Army Man). Le message est peut-être naïf mais le film s'amuse beaucoup avec son concept et aime profondément ses personnages. Je me demande même si le film ne va pas se bonifier après un revisionnage. En tout cas j'ai passé un bon moment devant.
Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant (Peter Greenaway, 1989)
Les Carabiniers (Jean-Luc Godard, 1963)
❤︎ Eraserhead (David Lynch, 1978)
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
non sans blague, le film n'a pas volé sa réputation, c'est vraiment un trip saisissant pour peu qu'on se laisse emporter. C'est marrant de voir des critiques le comparer à Sailor et Lula pour mieux démolir ce dernier ; moi j'aime bien les deux, va comprendre.
❤︎ Le Testament du docteur Mabuse (Fritz Lang, 1951)
Je ne me sens pas tout à fait légitime à parler sérieusement d'une œuvre aussi ancienne, a fortiori "classique", aussi je dirai juste ceci : ça m'a vachement fait penser à Tintin, pas vous ? Les boules de cristal (simplement mentionnées ici, j'imagine qu'elles viennent des Mabuse précédents), les coups de fils paniqués, le meurtre en taxi, le génie du crime qui piège le héros avec un tourne-disques et une machine infernale, et puis forcément l'ambiance urbaine d'entre-deux-guerres avec ses fringues et ses cigares. Sans même se pencher sur la métaphore du nazisme, les rebondissements à eux seuls valent le coup.
❤︎ Incroyable mais vrai (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2022)
Mes souvenirs des deux derniers Dupieux étaient assez mitigés : Le Daim me donnait une impression de thriller "no reason" edulcoré pour un nouveau public attiré par Dujardin, et Mandibules était un mauvais sketch Palmashow étiré en longueur. Dans ce contexte, revoir un postulat à la Au Poste, avec des acteurs qui se font plaisir en racontant n'importe quoi, m'a beaucoup fait rigoler. Je dirais à la rigueur qu'il galère encore à finir ses films proprement, mais en dehors de ça, le rythme est là.
Top Gun (Tony Scott, 1986)
Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (John Carpenter, 1986)
La Scoumoune (José Giovanni, 1972)
Les Crimes du futur (David Cronenberg, 2022)
Palm Springs (Max Barbakow, 2020)
❤︎ Belladonna (Eiichi Yamamoto, 1973)
L'histoire n'est peut-être qu'un prétexte à scènes érotiques malsaines et à :clip de prog-rock, mais c'est un prétexte plus élégant que ceux des bandes dessinées que passait Charlie mensuel à la même époque, et qui elles-même n'osaient pas être aussi perverses que ce film. Esthétiquement, c'est balèze, sans doute à revoir plusieurs fois pour en saisir toutes les nuances. Heureusement, la bande-son est sur YouTube.
❤︎ Le Vent des Aurès (Mohammed Lakhdar-Hamina, 1966)
" - Elle veut savoir toute de suite, et elle veut vous donner sa poule.
- Cela s'appelle de la corruption de fonctionnaire. Qu'elle rentre chez elle et qu'elle attende."
Chronique des années de braise (Mohammed Lakhdar-Hamina, 1975)
❤︎ M le maudit (Fritz Lang, 1931)
Il manque peut-être des bouts ça et là, mais en bon précurseur, le film est plein de films à la fois. J'aime aussi beaucoup l'esthétique : je n'aurais pas imaginé voir autant de Mickey Mouse et de typographes variées dans le Berlin de 1930.
Effacer l'historique (Gustave Kervern, Benoît Delépine, 2020)
Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman, 1982)
❤︎ Matrix Resurrections (Lana Wachowski, 2021)
Ce film aurait pu être aux autres Matrix ce que Metal Gear Solid 2 était à Metal Gear Solid : une grosse blague. C'est néanmoins une moins bonne blague, déjà parce que Lana Wachowski est moins drôle qu'Hideo Kojima, et aussi parce que le film semble trop prisonnier de son statut pour chercher à apporter du neuf au langage cinématographique (c'est ma façon pédante de dire que j'ai pas aimé les scènes d'action). Cela dit, c'est l'intention qui compte, et j'en suis reconnaissant à Wachowski d'avoir cherché à me faire marrer plutôt qu'à prétendre que cette suite était autre chose que du vulgaire fanservice.
The Tomorrow War (Chris McKay, 2021)
❤︎ La Fièvre du samedi soir (John Badham, 1977)
Le scénario fait certains dérapages déroutants qui ont assez mal vieilli (davantage que tout le côté disco qui lui, au contraire, est plutôt attendrissant), mais le film contient quelques tranches de vie bien pensées, assez pour le rendre intriguant. D'autant plus intriguant que le film est adapté d'un article bidonné écrit par un british qui bittait rien à la disco. Si vous pouvez tolérer Travolta et ses potes en petites frappes éminemment problématiques, jetez-y un œil : c'est un film beaucoup plus moderne qu'on pourrait le croire.
Dupont Lajoie (Yves Boisset, 1975)
Les Anges de Boston (Troy Duffy, 1999)
The Batman (Matt Reeves, 2022)
❤︎ L'Art de l'autodéfense (Riley Stearns, 1)
Full of Hell dans la BO paraît un peu anachronique vu la gueule des ordinateurs dans le film, et le scénario me semble un peu bridé dans son délire, mais la base est là. Il faut aimer Jesse Eisenberg qui fait le con, évidemment.
❤︎ Ultime Violence (Sam Firstenberg, 1983)
Pour autant que je sache, ça n'avait l'air d'être ni un nanar jemenfoutiste à la Godfrey Ho, ni un film de tatane bien fignolé, malgré les efforts de Sho Kosugi. Le film demeure assez loufoque pour tenir le visionnage : tout le monde a des tronches pas possibles et des idées pas claires, tout le monde se met sur la gueule même les enfants, et le combat final est bien copieux.
❤︎ Best of the Best (Robert Radler, 1989)
J'en demande pas plus que ça à un film de tatane avec Chris Penn. Y'a de la VF vulgaire et des cornets de glace qui tombent au ralenti, ça me suffit amplement.
Moi, Christiane F, droguée, prostituée... Une génération perdue (Claire Laborey, 2022)
Ma femme a du crédit (Sébastien Le Belzic, 2022)
Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Last Night in Soho (Edgar Wright, 2021)
Passé virtuel (Josef Rusnak, 1999)
Don't Look Up - Déni cosmique (Adam McKay, 2021)
Instalife (Matt Spicer, 2017)
❤︎ Le Chagrin et la Pitié (Marcel Ophüls, 1)
"On nous considérait au début comme l'ennemi qui allait mettre le pays à feu et à sang. Puis les gens se sont aperçus qu'on ne leur voulait que du bien. Ça les a tout de suite rassurés."
Les Jolies Choses (Gilles Paquet-Brenner, 2001)
Capitaine Thomas Sankara (Christophe Cupelin, 2015)
Mandibules (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2021)
❤︎ Violent Cop (Takeshi Kitano, 1989)
Les histoires de flics et de voyous, habituellement, je n'y comprends rien. Il me fallait consulter un wiki tous les 3 épisodes des Soprano et j'ai pas tenu jusqu'au bout de la saison 1 de The Wire. Du coup, j'ai regardé Violent Cop comme un poseur, en appréciant l'image, l'ambiance, le fait que je ne sais pas toujours quand je suis censé me marrer ou non (dans le doute, je me marre tout le temps, quitte à passer pour un psychopathe). J'ai bien l'intention de mater d'autres Kitano, et je gage que celui-là se bonifiera à mes yeux avec le temps.
❤︎ Sailor & Lula (David Lynch, 1990)
Tout le monde s'amuse beaucoup dans ce film et du coup moi aussi.
❤︎ Bachar à la ZAD (Pierre Boulanger, 1)
C'est trop court mais c'est rigolo.
❤︎ Tenet (Christopher Nolan, 2020)
Je ne suis toujours pas fan du dandysme de Nolan, avec ses personnages trop bien sapés qui parlent comme des robots, et je regrette un peu que comme dans Inception, ses bonnes idées de SF soient galvaudées dans des récits de bandits hollywoodiens. N'empêche que l'idée derrière Tenet (beaucoup plus simple qu'il n'y paraît, cf. Braid (2008)) est suffisamment amusante pour stimuler l'imagination, au-delà des cambriolages et parties de Call of Duty que Nolan aime tant filmer.
Dune (Denis Villeneuve, 2021)
Evangelion: 3.0 + 1.0 Thrice Upon a Time (Hideaki Anno, Mahiro Maeda, Kazuya Tsurumaki, Katsuichi Nakayama, 2021)
Evangelion 3.0 : You Can (Not) Redo (Hideaki Anno, Mahiro Maeda, Masayuki, Kazuya Tsurumaki, 2012)
Evangelion 2.0 : You Can (Not) Advance (Masayuki, Kazuya Tsurumaki, Hideaki Anno, 2009)
La Toile (Lutz Dammbeck, 2005)
Bo Burnham: Inside (Bo Burnham, 2021)
❤︎ La Chair et le Sang (Paul Verhoeven, 1985)
J'ai trouvé le film pas si facile à regarder, et pourtant je suis habitué aux Verhoeven. Personne n'est innocent dans ce Moyen-âge sans foi (autre que la superstition) ni loi (si ce n'est celle du plus fort). Le "gentil" de l'histoire, celui qui veut sauver sa promise, ne voit pas l'envers du décor, incarné par Rutger Hauer et sa horde sauvage, et qui sont les véritables "héros" du film. Alors qu'il est le seul personnage à lire des livres, le preux chevalier est celui qui comprend le moins ce qui se passe. Et toute la férocité de ce monde s'effondre sur la princesse captive, qui prend cher et met cher à son tour. Même en ayant vu Elle (ou en étant un tantinet médiéviste), il faut avoir le cœur bien accroché pour apprécier ces deux heures en compagnie des salauds.
❤︎ Titane (Julia Ducournau, 2021)
J'ai beaucoup hésité à mettre un cœur sur celui-là, vu que j'ai plus de réserves à son sujet que sur Grave (que j'aime beaucoup), mais à chaud je le trouve suffisamment divertissant.
(et à présent je vais essayer de commenter mes actions histoire de garder une trace de l'avis que j'ai eu sur tel ou tel truc au moment où je l'ai découvert. Sans rien spoiler naturellement)
❤︎ Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Postman (Kevin Costner, 1997)
Retour à la fac (Todd Phillips, 2003)
❤︎ L'Avocat de la terreur (Barbet Schroeder, 2007)
Chombo Loco (Augustin Shackelpopoulos, Sacha Béhar, 2020)
Le Manoir (Tony Datis, 2017)
Miami Vice - Deux flics à Miami (Michael Mann, 2006)
❤︎ Police Story 2 (Jackie Chan, 1988)
❤︎ Furyo (Nagisa Ōshima, 1983)
47 Ronin (Carl Erik Rinsch, 2013)
Des vampires dans le Bronx (Osmany Rodriguez, 2020)
❤︎ Police Story (Jackie Chan, Chen Chi-Hwa, 1985)
❤︎ Le Prix du danger (Yves Boisset, 1983)
Les Damnés de la Commune (Raphaël Meyssan, 2021)
❤︎ Soy Cuba (Mikhail Kalatozov, 1964)
❤︎ Les Guerriers de la nuit (Walter Hill, 1979)
Hérédité (Ari Aster, 2018)
❤︎ Time and Tide (Tsui Hark, 2000)
❤︎ Tangerine (Sean Baker, 2015)
❤︎ Kickboxer (Mark DiSalle, David Worth, 1989)
❤︎ Midsommar (Ari Aster, 2019)
Girls with Balls (Olivier Afonso, 2018)
The Witch (Robert Eggers, 2016)
❤︎ Bloodsport, tous les coups sont permis (Newt Arnold, 1988)
❤︎ Le Vagabond de Tokyo (Seijun Suzuki, 1966)
The Hedgehog (Chris Lee, Paul Storrie, 1)
❤︎ David Cronenberg - I Have to Make the Word Be Flesh (André S. Labarthe, 1999)
❤︎ Les Griffes de la nuit (Wes Craven, 1984)
Southland Tales (Richard Kelly, 2007)
❤︎ Piège à Hong Kong (Tsui Hark, 1998)
❤︎ Maman, j'ai raté l'avion ! (Chris Columbus, 1990)
All the Boys Love Mandy Lane (Jonathan Levine, 2010)
❤︎ Péril sur la ville (Philippe Pujol, 2020)
❤︎ Préparez vos mouchoirs (Bertrand Blier, 1978)
Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
❤︎ La Vengeance 2 (Morsay (Mohammed Mehadji), Zehef (Youssef Mehadji), 2020)
❤︎ Calmos (Bertrand Blier, 1976)
The President's Last Bang (Im Sang-Soo, 2005)
Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974)
❤︎ Orfeu Negro (Marcel Camus, 1959)
❤︎ Dersou Ouzala (Akira Kurosawa, 1975)
❤︎ Running Man (Paul Michael Glaser, 1987)
Tu peux pas test la combi moulante Adidas avec des pointes sur les épaulettes. Après, en termes de satire ça ne vaut évidemment pas Robocop ou Demolition Man.
Mention spéciale à la VF d'une vulgarité rare, même si on perd quelques calembours de Schwarzy au passage.
❤︎ Un singe en hiver (Henri Verneuil, 1962)
Munich (Steven Spielberg, 2005)
❤︎ L'Homme de Rio (Philippe de Broca, 1964)
Nicky Larson : Private Eyes (Kenji Kodama, 2019)
❤︎ New Jack City (Mario Van Peebles, 1991)
❤︎ Elle (Paul Verhoeven, 2016)
La Poursuite impitoyable (Arthur Penn, 1966)
❤︎ Hana-bi (Takeshi Kitano, 1997)
Short Cuts (Robert Altman, 1993)
❤︎ Ponyo sur la falaise (Hayao Miyazaki, 2008)
The Dirk Diggler Story (Paul Thomas Anderson, 1)
Alarme fatale (Gene Quintano, 1993)
Avatar (James Cameron, 2009)
Sonic, le film (Jeff Fowler, 2020)
Paranoïa (Steven Soderbergh, 2018)
Profession : reporter (Michelangelo Antonioni, 1975)
❤︎ Hackers (Iain Softley, 1995)
❤︎ L'Antre de la folie (John Carpenter, 1995)
La dolce vita (Federico Fellini, 1960)
❤︎ Ça chauffe au lycée Ridgemont (Amy Heckerling, 1982)
❤︎ Lumière ! L'aventure commence (Thierry Frémaux, 2017)
❤︎ Risky Business (Paul Brickman, 1983)
El Camino - Un film Breaking Bad (Vince Gilligan, 2019)
Le Jour du fléau (John Schlesinger, 1975)
❤︎ Habemus Papam (Nanni Moretti, 2011)
❤︎ Paris, Texas (Wim Wenders, 1985)
Down by Law - Sous le coup de la loi (Jim Jarmusch, 1986)
L'Année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961)
❤︎ Mon cousin Vinny (Jonathan Lynn, 1992)
❤︎ Les statues meurent aussi (Alain Resnais, Chris Marker, Ghislain Cloquet, 1)
❤︎ Toute la mémoire du monde (Alain Resnais, 1)
Guernica (Alain Resnais, Robert Hessens, 1951)
Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1959)
Gaston Lagaffe (Pierre-François Martin-Laval, 2018)
❤︎ Shrek 2 (Andrew Adamson, Kelly Asbury, Conrad Vernon, 2004)
❤︎ Candyman (Bernard Rose, 1992)
❤︎ Qu'un sang impur... (Abdel Raouf Dafri, 2020)
Star Wars - L'Ascension de Skywalker (J.J. Abrams, 2019)
Le Temps du loup (Michael Haneke, 2003)
❤︎ Street Fighter - L'ultime combat (Steven E. De Souza, 1994)
Wanted (Brad Mirman, 2003)
Easy Rider (Dennis Hopper, 1969)
❤︎ Gemini Man (Ang Lee, 2019)
❤︎ Comment c'est loin (Aurélien Cotentin (Orelsan), Christophe Offenstein, 2015)
John Wick 2 (Chad Stahelski, 2017)
❤︎ Notre jour viendra (Romain Gavras, 2010)
❤︎ Parasite (Bong Joon-Ho, 2019)
Vampire Hunter D: Bloodlust (Yoshiaki Kawajiri, 2000)
Joker (Todd Phillips, 2019)
❤︎ Thirst, ceci est mon sang (Park Chan-Wook, 2009)
Doutes (Yamini Lila Kumar, 2013)
❤︎ Pokémon : Détective Pikachu (Rob Letterman, 2019)
❤︎ Us (Jordan Peele, 2019)
Shin Godzilla (Hideaki Anno, Shinji Higuchi, 2016)
Sobhraj, or How to Be Friends with a Serial Killer (Anil Goel, Jan Wellmann, 2004)
Golgo 13, the Professional (Osamu Dezaki (Matsudo Kan), 1)
Once Upon a Time... in Hollywood (Quentin Tarantino, 2019)
Alita: Battle Angel (Robert Rodriguez, 2019)
❤︎ Blue Velvet (David Lynch, 1986)
❤︎ Lost Highway (David Lynch, 1997)
Anima (Paul Thomas Anderson, 2019)
Black Mirror: Bandersnatch (David Slade, 2018)
❤︎ Fleuve noir (Erick Zonca, 2018)
Scream 3 (Wes Craven, 2000)
Scream 2 (Wes Craven, 1997)
48 Heures (Walter Hill, 1982)
❤︎ Le secret de la sauce samouraï (Benjamin Piat, 2019)
Zombi Child (Bertrand Bonello, 2019)
First Love, le dernier Yakuza (Takashi Miike, 2019)
Le Daim (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2019)
Lillian (Andreas Horvath, 2019)
❤︎ Perdrix (Erwan Le Duc, 2019)
Rampage - Hors de contrôle (Brad Peyton, 2018)
Rester vertical (Alain Guiraudie, 2016)
31 m² (Durendal, 2010)
❤︎ The Voices (Marjane Satrapi, 2014)
Cannabis : Quand le deal est légal (Xavier Deleu, Stéphanie Loridon, 2019)
Le Labyrinthe de Pan (Guillermo del Toro, 2006)
Buffet froid (Bertrand Blier, 1979)
❤︎ Christine (John Carpenter, 1983)
Mission: Impossible - Rogue Nation (Christopher McQuarrie, 2015)
Downsizing (Alexander Payne, 2017)
La Terre à plat (Daniel J. Clarke, 2018)
Requiem pour un massacre (Elem Klimov, 1985)
Looper (Rian Johnson, 2012)
Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)
❤︎ La nuit a dévoré le monde (Dominique Rocher, 2018)
La Maison des ombres (Nick Murphy, 2011)
Io (Jonathan Helpert, 2019)
❤︎ L'Arme fatale (Richard Donner, 1987)
❤︎ Dragon Ball Super : Broly (Tatsuya Nagamine, 2018)
❤︎ Dragon Ball Z : Le Père de Songoku (Mitsuo Hashimoto, 1990)
❤︎ Dragon Ball Z : Le Retour de Broly (Shigeyasu Yamauchi, 1994)
❤︎ Dragon Ball Z : Broly, le super guerrier (Shigeyasu Yamauchi, 1993)
❤︎ Spider-Man : New Generation (Bob Persichetti, Peter Ramsey, Rodney Rothman, 2018)
Kaboom (Gregg Araki, 2010)
❤︎ Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)
Les Garçons sauvages (Bertrand Mandico, 2018)
Ex Machina (Alex Garland, 2015)
❤︎ Touristes (Ben Wheatley, 2012)
Predator (John McTiernan, 1987)
❤︎ Entretien avec un vampire (Neil Jordan, 1994)
Elephant Man (David Lynch, 1980)
Holidays (Anthony Scott Burns, Dennis Widmyer, Scott Charles Stewart, Sarah Adina Smith, Kevin Smith, Gary Shore, Nicholas McCarthy, Adam Egypt Mortimer, Kevin Kölsch, 2016)
Mademoiselle (Park Chan-Wook, 2016)
Mirrors (Alexandre Aja, 2008)
Creep (Patrick Brice, 2015)
Le Rituel (David Bruckner, 2017)
❤︎ Le monde est à toi (Romain Gavras, 2018)
Réalité (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2015)
Au poste ! (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2018)
Office (Hong Won-Chan, 2015)
Dernier train pour Busan (Yeon Sang-Ho, 2016)
The Invitation (Karyn Kusama, 2016)
Vampires en toute intimité (Jemaine Clement, Taika Waititi, 2014)
The One I Love (Charlie McDowell, 2015)
❤︎ Watch Out (Chris Peckover, 2017)
Taxi 5 (Franck Gastambide, 2018)
Donna Haraway : Story Telling for Earthly Survival (Fabrizio Terranova, 1)
Annihilation (Alex Garland, 2018)
The Barber - L'Homme qui n'était pas là (Joel Coen, Ethan Coen, 2001)
Lady Vengeance (Park Chan-Wook, 2005)
Paintball (Daniel Benmayor, 2009)
Grave Encounters (Colin Minihan, Stuart Ortiz, 2011)
Ça (Andy Muschietti, 2017)
The Cloverfield Paradox (Julius Onah, 2018)
American Movie (Chris Smith, 1)
Holy Hell (Will Allen, 2016)
Revolver (Guy Ritchie, 2005)
The Florida Project (Sean Baker, 2017)
❤︎ WarGames (John Badham, 1983)
Small Soldiers (Joe Dante, 1998)
L'Agence (George Nolfi, 2011)
Sexe intentions (Roger Kumble, 1999)
Millénium - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (David Fincher, 2011)
❤︎ Swiss Army Man (Daniel Scheinert, Daniel Kwan, 2016)
Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve, 2017)
Arizona Dream (Emir Kusturica, 1993)
❤︎ Premier Contact (Denis Villeneuve, 2016)
L'Ange ivre (Akira Kurosawa, 1948)
La Belle Personne (Christophe Honoré, 2008)
❤︎ Okja (Bong Joon-Ho, 2017)
❤︎ Les Combattants (Thomas Cailley, 2014)
Death Note (Adam Wingard, 2017)
Valérian et la Cité des mille planètes (Luc Besson, 2017)
37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix, 1986)
Jules et Jim (François Truffaut, 1962)
❤︎ The Full Monty - Le Grand Jeu (Peter Cattaneo, 1997)
O'Brother (Joel Coen, Ethan Coen, 2000)
Les Fils de l'homme (Alfonso Cuarón, 2006)
Soleil vert (Richard Fleischer, 1973)
Roméo + Juliette (Baz Luhrmann, 1996)
Babysitting (Philippe Lacheau, Nicolas Benamou, 2014)
❤︎ John Wick (David Leitch, Chad Stahelski, 2014)
Attack the Block (Joe Cornish, 2011)
❤︎ La Nuit américaine (François Truffaut, 1973)
❤︎ Get Out (Jordan Peele, 2017)
Les Collègues (Philippe Dajoux, 1999)
Black Dynamite (Scott Sanders, 2009)
L'Âge atomique (Héléna Klotz, 2012)
Macbeth (Justin Kurzel, 2015)
Mauvais sang (Leos Carax, 1986)
La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966)
Oh Boy (Jan-Ole Gerster, 2012)
Sucker Punch (Zack Snyder, 2011)
❤︎ Grave (Julia Ducournau, 2017)
Kingsglaive : Final Fantasy XV (Takeshi Nozue, 2016)
La Nuit des masques (John Carpenter, 1978)
❤︎ Le Conte de la princesse Kaguya (Isao Takahata, 2013)
10 Cloverfield Lane (Dan Trachtenberg, 2016)
Rogue One - A Star Wars Story (Gareth Edwards, 2016)
Frances Ha (Noah Baumbach, 2012)
Killer Joe (William Friedkin, 2011)
Mr. Nobody (Jaco van Dormael, 2010)
Love & Mercy - La véritable Histoire de Brian Wilson des Beach Boys (Bill Pohlad, 2015)
Batman v Superman - L'Aube de la Justice (Zack Snyder, 2016)
Deadpool (Tim Miller, 2016)
Vanilla Sky (Cameron Crowe, 2001)
L'Aube rouge (John Milius, 1984)
Under the Skin (Jonathan Glazer, 2014)
Le Prestige (Christopher Nolan, 2006)
The Lobster (Yórgos Lánthimos, 2015)
Hardcore Henry (Ilya Naishuller, 2016)
Confidences (UnDropDansLaMare, 2016)
Trap Street (Vivian Qu, 2013)
Palerme (Emma Dante, 2013)
❤︎ La Panthère rose (Blake Edwards, 1963)
La Cité de l'indicible peur (Jean-Pierre Mocky, 1964)
❤︎ Conan le Barbare (John Milius, 1982)
Equilibrium (Kurt Wimmer, 2002)
The Mist (Frank Darabont, 2007)
Les 8 Salopards (Quentin Tarantino, 2015)
❤︎ Le Point sur Robert (Yves Angelo, 1)
Tucker & Dale fightent le mal (Eli Craig, 2012)
Manos: The Hands of Fate (Harold P. Warren, 1966)
Plein soleil (René Clément, 1960)
The Cell (Tarsem Singh, 2000)
Star Wars - Le Réveil de la Force (J.J. Abrams, 2015)
007 Spectre (Sam Mendes, 2015)
Seul sur Mars (Ridley Scott, 2015)
It Follows (David Robert Mitchell, 2014)
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999)
❤︎ Lolita (Stanley Kubrick, 1962)
Les Gardiens de la galaxie (James Gunn, 2014)
Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. (Guy Ritchie, 2015)
❤︎ Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
❤︎ Seul contre tous (Gaspar Noé, 1999)
Scream (Wes Craven, 1996)
Argo (Ben Affleck, 2012)
Rien que pour vos yeux (John Glen, 1981)
Chronicle (Josh Trank, 2012)
The Rover (David Michôd, 2014)
Love (Gaspar Noé, 2015)
James Bond 007 contre Dr. No (Terence Young, 1962)
La Jetée (Chris Marker, 1962)
Casino Royale (Martin Campbell, 2006)
Dangereusement vôtre (John Glen, 1985)
The Informant ! (Steven Soderbergh, 2009)
Jurassic World (Colin Trevorrow, 2015)
La Plage (Danny Boyle, 2000)
Mad Max - Fury Road (George Miller, 2015)
The Amazing Spider-Man - Le Destin d'un héros (Marc Webb, 2014)
Sayat Nova - La Couleur de la grenade (Serguei Paradjanov, 1969)
Avengers - L'ère d'Ultron (Joss Whedon, 2015)
The Amazing Spider-Man (Marc Webb, 2012)
❤︎ Excalibur (John Boorman, 1981)
❤︎ Interstellar (Christopher Nolan, 2014)
Wolf (Mike Nichols, 1994)
Mars Attacks! (Tim Burton, 1996)
40 ans - Mode d'emploi (Judd Apatow, 2012)
Mister Babadook (Jennifer Kent, 2014)
❤︎ Night Call (Dan Gilroy, 2014)
Birdman (Alejandro González Iñárritu, 2014)
Margin Call (J.C. Chandor, 2011)
❤︎ Trance (Danny Boyle, 2013)
Jacky au royaume des filles (Riad Sattouf, 2014)
Zoolander (Ben Stiller, 2001)
❤︎ Suspiria (Dario Argento, 1977)
Presque célèbre (Cameron Crowe, 2000)
Tusk (Kevin Smith, 2014)
❤︎ Gone Girl (David Fincher, 2014)
❤︎ L'Interview qui tue ! (Evan Goldberg, Seth Rogen, 2014)
❤︎ Collatéral (Michael Mann, 2004)
Final Hours (Zak Hilditch, 2014)
❤︎ Légendes vivantes (Adam McKay, 2013)
❤︎ La Légende de Ron Burgundy - Présentateur vedette (Adam McKay, 2004)
Prédestination (Michael Spierig, Peter Spierig, 2014)
❤︎ Astérix - Le Domaine des Dieux (Louis Clichy, Alexandre Astier, 2014)
❤︎ Rencontres du troisième type (Steven Spielberg, 1977)
❤︎ Attila Marcel (Sylvain Chomet, 2013)
Catacombes (John Erick Dowdle, 2014)
❤︎ Life After Beth (Jeff Baena, 2014)
❤︎ Les Autres (Alejandro Amenábar, 2001)
❤︎ Le Loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013)
❤︎ Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980)
❤︎ Horns (Alexandre Aja, 2013)
Red State (Kevin Smith, 2011)
Dracula Untold (Gary Shore, 2014)
❤︎ La Grande Aventure LEGO (Phil Lord, Christopher Miller, 2014)
❤︎ Young Adult (Jason Reitman, 2011)
Defendor - héros ou zéro (Peter Stebbings, 2010)
❤︎ The Master (Paul Thomas Anderson, 2012)
Michael Kohlhaas (Arnaud des Pallières, 2013)
Godzilla (Gareth Edwards, 2014)
Lucy (Luc Besson, 2014)
❤︎ French Connection (William Friedkin, 1971)
Les Brasiers de la colère (Scott Cooper, 2013)
Scott Pilgrim (Edgar Wright, 2010)
❤︎ Gravity (Alfonso Cuarón, 2013)
Evil Dead 3 : L'Armée des Ténèbres (Sam Raimi, 1992)
❤︎ ...Et pour quelques dollars de plus (Sergio Leone, 1965)
Blade II (Guillermo del Toro, 2002)
❤︎ Mickey à Cheval ! (Lauren MacMullan, 2013)
❤︎ Magic Magic (Sebastian Silva, 2013)
❤︎ La Reine des Neiges (Chris Buck, Jennifer Lee, 2013)
Le Justicier de New York (Michael Winner, 1985)
Rush Hour 3 (Brett Ratner, 2007)
Rush Hour 2 (Brett Ratner, 2001)
(500) jours ensemble (Marc Webb, 2009)
❤︎ Her (Spike Jonze, 2013)
Boogie Nights (Paul Thomas Anderson, 1997)
Edge of Tomorrow (Doug Liman, 2014)
❤︎ Evil Dead 2 (Sam Raimi, 1987)
❤︎ Ce n'est pas un film de cow-boys (Benjamin Parent, 2012)
Révolution Zendj (Tariq Teguia, 2015)
❤︎ Iron Man 3 (Shane Black, 2013)
Paths of Hate (Damian Nenow, 2011)
❤︎ The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2014)
❤︎ Wrong Cops (Quentin Dupieux (Mr. Oizo), 2013)
The Box (Richard Kelly, 2009)
❤︎ Carrie au bal du diable (Brian De Palma, 1976)
La Vie aquatique (Wes Anderson, 2004)
God Bless America (Bobcat Goldthwait, 2011)
❤︎ Evil Dead (Fede Alvarez, 2013)
❤︎ Tonnerre (Guillaume Brac, 2014)
❤︎ Kill List (Ben Wheatley, 2011)
❤︎ Horribilis (James Gunn, 2006)
❤︎ Casino (Martin Scorsese, 1995)
Le monde ne suffit pas (Michael Apted, 1999)
❤︎ Délire Express (David Gordon Green, 2008)
❤︎ Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992)
❤︎ Cyrus (Mark Duplass, Jay Duplass, 2010)
Voisins du troisième type (Akiva Schaffer, 2012)
40 ans, toujours puceau (Judd Apatow, 2005)
Je suis une légende (Francis Lawrence, 2007)
C'est la fin (Evan Goldberg, Seth Rogen, 2013)
❤︎ Le Dernier Pub avant la fin du monde (Edgar Wright, 2013)
21 Jump Street (Phil Lord, Christopher Miller, 2012)
❤︎ Jack Reacher (Christopher McQuarrie, 2012)
❤︎ La 36ème Chambre de Shaolin (Liu Chia-Liang, 1978)
Insaisissables (Louis Leterrier, 2013)
❤︎ HK : Forbidden Super Hero (Yuichi Fukuda, 2013)
❤︎ Snowpiercer - Le Transperceneige (Bong Joon-Ho, 2013)
La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 (Abdellatif Kechiche, 2013)